Retour sur la journée GIEE à Empeaux
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Le mercredi 21 mai, les membres du GIEE (MILPAT) se sont réunis à Empeaux pour une journée riche en échanges et en partage de connaissances. Plusieurs axes ont été abordés : comparaison bout de champ entre différentes variétés de lentilles, interventions partenaires et partage d’expérience.
Essais Bout de Champ
La journée a démarré sur la parcelle de Lionel, agriculteur du GIEE, avec une visite des essais comparatifs entre les variétés de lentilles Marble et Anicia. La parcelle a été préparée en amont avec deux passages de chisel et deux passages de vibroculteur. Ensuite, les lentilles ont été semées à la main sur 300 m² chacune, dans un dispositif ceinturé de sarrasin. Malgré des conditions de levée difficiles dues au vent et à la sécheresse, les différences entre les deux variétés ont déjà pu être observées : Anicia semble plus avancée que Marble, plus sensible aux adventices.
D’autres essais ont été menés dans la même parcelle, à savoir de l’Anicia semée au semoir à une profondeur de 1 cm, à une dose de 100 kg/ha. On peut constater que la levée est meilleure et que la présence d’adventices est moindre, ce qui peut être dû au faux semis.
Présentations en salle
En salle, plusieurs interventions ont permis d’ouvrir la réflexion sur les perspectives de structuration de la filière. Le GIEE a rappelé ses actions passées et insisté sur la nécessité d’augmenter les volumes, mutualiser les outils de tri et élargir les débouchés. Le projet Léguminons, actuellement en phase de maturation, ambitionne de structurer une filière à l’échelle de la métropole Toulousaine. Enfin, le dispositif national Fabacée, soutenu par des énergéticiens, accompagne des collectifs agricoles sur la réduction de consommation énergétique.
Perspectives
Initialement prévu en fin de journée, l’atelier sur la production de légumes secs dans le GIEE n’a pas pu avoir lieu, faute de temps. Mais les discussions ont tout de même permis d’identifier des pistes à explorer : travailler sur les paramètres clés des cultures (dates de semis, variétés, cultures associées), renforcer les liens entre producteurs et recherche , avancer sur la gestion et la diminution du risque, réfléchir au cofinancement des actions et enfin développer un réseau de personnes compétentes afin de répondre à des problématiques données.

